Festival de court métrage

Un ti tour côté ciné...
En ce moment se déroule le festival de court métrage à Fréjus. Intriguée, j'ai décidé d'y aller faire un tour en sortant de l'école.
Hop! Me voici, non invitée (oups) dans la salle de projection.

La séance a déjà démarré... Dommage, je ne verrai de "Juste une heure" (de Virginie Peignien) que la dernière moitié. L'appel à l'aide d'une femme, qui demande à un inconnu de passer juste une heure avec elle, pour faire l'amour. Hésitant, ce dernier regrette en se rendant compte  que cette femme si franche a disparu avant qu'il n'accepte.

Une petite pause? Allez, prenons un petit verre d' "Orange Juice" (de Ronan Moucheboeuf). Une femme prétend avoir des rêves prémonitoires: son mari devrait la tuer avec un verre de jus d'orange. Elle appelle à l'aide son médecin, qui va finalement participer à son dernier souffle. Morte dans les bras de son mari, de son ami, par un jus d'orange...

Portrait tranquille: on ne voit de cette petite fille que les pieds qui se balancent auprès de ceux de sa mère. Néanmoins, un drame survient: c'est "Wawa" (de Mona Achache) qui vient de tomber... Il va vivre un étrange périple, promené de mains en mains, de poubelles en poubelles, alors que son nom et le numéro de sa maîtresse sont brodés sur son derrière. Une personne, une seule, s'en préoccupe, et rend à Garance son ami. Histoire attendrissante, pleine de rebondissements, et d'amertume. La caméra suit tout le long du film ce doudou perdu. Ce cadrage spécial nous permet de nous projeter dans la tête de cette petite peluche et de vivre à sa place ses mésaventures.

Changeons d'atmosphère, allons au théâtre. Un soir, Patrick reçoit un bouquet de fleur de "Lucette" (de Jean-Pierre Sachs). Il est comédien et ne se souvient pas d'avoir connu une personne portant ce prénom. Il se rend très vite compte qu'il y a méprise quand ils se rencontrent. Patrick Lasène, c'est son nom de scène, et Lucette croyait retrouver son amour d'enfance. Que de violence face à tant d'espoir.

Le court-métrage suivant s'appelle "Bonne nuit Malik" (de Bruno Danan). Malik est un jeune maghrébin qui travaille de nuit, pour faire vivre son petit frère. Il est videur dans un club privé. Il rejette les gens "non conformes". Ironie. Malaise.

Un petit tour au parc, où l'on découvre une scène de drague. Un homme s'assoit en face d'une belle jeune femme. Elle lui lance "Un certain regard" (Géraldine Maillet) qu'il prend pour un encouragement. S'ensuivent regards, gestes et mimiques pour tenter de séduire l'inconnue. Tenter seulement car la jeune femme est en fait touchée de cessité... Je me suis beaucoup amusée à regarder ce court métrage, en connaissant déjà la fin... Un petit garçon avait en effet, dès le début, trouvé la solution et avait partagé sa découverte avec tous ses voisins.

Le dernier court métrage, "Pina Colada" (de Alice Winocour) est celui qui me laisse le moins de souvenirs. Une dame à Paris, son homme à Los Angeles qui ne fait aucun effort pour la voir. Un temps d'hésitation avant de le rejoindre, une histoire qui se termine? Une course à Vincennes et quelques textos plus tard, la voici dans l'avion.

J'ai voté pour celui que je préférais. J'attends les résultats...

http://www.frejus.fr/index.dyn.php3?p_idref=384

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[bercheres]

blog avec sujets et photos tres variés et de qualité A+